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Los invitamos a participar con su presencia en este día y con su adhesión o documento escrito. Nos reuniremos a las 16:30 hs. el día sábado 19 de mayo de 2001 en el Paseo de las Esculturas, en la esquina de Urquiza y 19 de Mayo; desde allí marcharemos hasta la plazoleta, lugar donde se dará lectura a los documentos que nos hagan llegar.
Contamos con su participación y esperamos que nos hagan llegar su adhesión a la dirección newenmapu@hotmail.com
Rogamos si pueden hacer llegar esta petición a las personas comprometidas con la causa de nuestro pueblo para poder contar con su participación.
Memoria kom pu ce
Peukajeal
Anahí Meli/Kintuliwen
Mari mari kom pu lamgen, kom pu wemry
The Kumelen Newen Mapu Organization is hosting a commemorative public act on Saturday May 19th, 2001 at the square located on 19 de Mayo street (500th block) in the city of Bahia Blanca, Province of Buenos Aires, Argentina.
As every year on this date we lift our voices from this part of the Mapuche territory that our ancestral people inhabited, so that the rest of the world may learn and recognize that there is a hidden history beneath the pages of the official text books, spoiled by the written word of the wigka in an attempt to destroy our history in order to erase all evidence of our existence as a nation.
The Mapuche community inhabited this territory, ancestrally known as Puel Mapu. From the moment that the Fortress of Protection was constructed at what today is known as the city of Bahia Blanca (although the frontier limits, established by treaties were violated) the communities of the area had a peaceful pact with the occupants of the fort. Within the walls of the fort, there were exchanges of products-convenient for both peoples, especially the personnel within the fortress, isolated and with limited contact with the capital, Buenos Aires.
During one of the many exchanges, the chief Yanquetruz was at a local bar. An altercation broke out which left the chief dead by gunshot wounds. None of the soldiers guarding the fort gave an explanation. The toki Kajfvcura and his son decided to forge an attack on the fort on May 19th, 1859. At that moment, alerted by a Spaniard, the Creole forces were able to prepare and execute a mass killing of our kona. 200 of our brothers were confronted by brutality and irrationality at the fort (today the principal square of the city of Bahia Blanca). They were placed in front of the fort and burnt alive.They were left to burn for days, until there were complaints of odor- but never a complaint about the cruelty endured by our people!
In this year, as in the past and in the future, in spite of brutality, anger and physical violence and desire to exterminate not only our lives but also all cultural identity by imposing customs, religions, language and differing political organizations, the Mapuche community continues to subsist, in the same territory where so many of our kona were killed, Pu lamgen whom only sought to defend the equilibrium of the wajmapu against the invader.
On this day, facing a plaque that celebrates the killing of our lamgen, in which the text reflects ignorance, in an attempt to deform our way of life, we will yell with our brothers in the continuos struggle
MARICI WEU! Ten times we will live! MARICI WEU! Ten times we will conquer!
We invite you to participate on this day with your presence or a written document.We will meet at 4:30 PM, Saturday May 19th at the Paseo de Las Esculturas, on the corner of Urquiza street and 19 de Mayo street. From there we will march to the square where we will read documents forwarded.
We hope you can attend! Please RSVP at this email address newenmapu@hotmail.com
We ask that you please forward this petition to persons committed to our cause, so we may count on more participation.
Memoria kom pu ce
Peukajeal.
Anahi Meli/Kintuliwen
Comme chaque année à cette date, nous élevons la voix depuis ce point du territoire mapuche qu’habite notre peuple ancestralement, pour que la société non mapuche connaisse et reconnaisse qu’il y a une autre histoire occultée dans les pages de nos manuels, et dans les livrent qui avalisent l’histoire officielle ou salie par la parole écrite par le winka dans l’intention de détruire un peu plus notre propre histoire pour rayer toute trace de notre existence en tant que peuple.
Le peuple mapuche habite ce territoire, Puel Mapu ancestralement, et dès le moment où s’est intallée la Fort Protectora dans ce qui est aujourd’hui la ville de Bahia Blanca, en plus d’avoir transgressé des pactes qui figeaient la frontière beaucoup plus au nord, les communauté du lieu ont maintenu un traité pacifique avec les personnes du Fort. De plus, un certains nombre d’échanges de produits étaient réalisés à l’intérieur du Fort pour ces mêmes personnes ce traité était fondamental, sinon la population du Fort aurait du subir de grandes carences à cause de la communication difficile avec la capitale portuaire.
Parmi tous ces échanges, on rencontrait le Longko Yanquetruz, dans une épicerie quand pour une altercation il est mort par balle. Sans compter sur aucune aide des militaires du Fort, le toki Kajfvcura avec son fils ont décidé d’attaquer le Fort le 19 Mai 1859. A ce moment, alertés par un espagnol, les forces étrangères se sont préparées et ont remportés une grande tuerie de notre Kona. Non seulement ils ont assassiné environ 200 frères et sœurs mais en plus comme l’intention de donner une leçon brutale et irrationnelle ils ont jeté leurs corps du Fort sur ce qui est aujourd’hui la place principale de la ville et là ils les ont brûlés les laissant se consumer pendant des jours jusqu’à ce que les gens ne se plaignent de la mauvaise odeur comme si leur terrible cruauté n’était pas un motif de plainte.
Cette années, comme les précédentes, et comme les années futures, malgré tant d’acharnement et tant de brutalité, de tant de violence physique implicite, voulant exterminer non seulement les vies de notre peuple mais également en rayer toute trace culturelle, en nous imposant des coutumes, religions, langues, organisations politiques différentes qui n’ont rien de commun avec nous, le peuple mapuche reste vivant habitant ce même territoire où furent assassinés tant de nos frères kona, pu lamgen qui défendaient seulement l’équilibre du walmapu contre l’envahisseur.
En ce jour, face à la place qui commémore la tuerie de nos frères, qui ne figurent même pas dans leurs livres jusqu’à la méconnaissance, dans l’intention de déformer notre système de vie nous crierons ensemble à nos frères que la lutte continue
MARICI WEU MARICIWEU
Nous vous invitons à participer par votre présence en ce jour du 19 Mai et à faire part de votre adhésion ou même à travers un document écrit. Nous nous réunirons à 16h30 el samedi 19 Mai 2001 dans le Paseo de las Esculturas au coin de Urquiza et 19 Mai depuis là nous marcherons jusqu’à la petite place, lieu où sera donnée lecture des documents que vous nous ferez parvenir.
Nous contons sur votre participation et espérons que votre adhésion nous arrivera à l’adresse suivante :
Mémoire kom pu ce
Peukajeal
Anahi Meli/ Kintuliwen