Centro de Documentación Mapuche Documentation Center

Communique de Presse

Agrupación Galvarino

Juin 2001
LE PRÉSIDENT CHILIEN RICARDO LAGOS

LAISSE PINOCHET EN LIBERTÉ

MAIS EMPRISONNE LES MAPUCHES (AUTOCHTONES DU CHILI)


DEUX POIDS, DEUX MESURES :

LES MÊMES SOCIALISTES QUI, SOUS LA DICTATURE, DÉNONÇAIENT LA LOI DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE DE L’ÉTAT COMME ANTIDEMOCRATIQUE L’APPLIQUENT MAINTENANT CONTRE NOS FRÈRES MAPUCHES.




Le gouvernement chilien de la Concertation déchaîne la répression contre les communautés mapuches qui revendiquent les terres qui leur ont été enlevées par les entreprises forestières.

Depuis 1999, plus de 1 000 Mapuches ont été arrêtés, frappés et certains torturés par les organismes du gouvernement de la Concertation.Plusieurs dirigeants autochtones ont été emprisonnés, des étudiants victimes de détentions arbitraires, des observateurs internationaux expulsés du pays, accusés de promouvoir et d’appuyer des actes de violence.

Répression de la Police Militaire et des Investigations au cours du mois de mai

15 mai 2001 :À Tirúa, quatre Mapuches ont été gravement blessés par balles par la Police des Investigations.

16 mai:Détention de plusieurs étudiants d’origine mapuche qui ont occupé la CONADI pour se joindre aux protestations de la Coordination des communautés mapuches Arauco Malleco suite à la répression du 15 mai.

17 mai :José Zurita Liempi, de Curaco Ranquil, a été blessé par balles, alors qu’il se dirigeait à sa résidence.« Les policiers m’ont barré le chemin; ils m’ont demandé si je participais aux événements qui se passaient, j’ai répondu non et alors que je partais, ils m’ont tiré à bout portant»,a dit José Zurita Liempi

30 mai : Environ 200 Mapuches des communautés Domingo Trangol et Cano Antilao ont exigé la restitution de leurs propriétés.Ils ont été violemment réprimés par la Police Militaire qui tirait aveuglément sur les manifestants, ce qui a pu être observé à la télévision chilienne.Ces images d’une violence ahurissante ont provoqué l’indignation des communautés mapuches.

LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS, PAR L’INTERMÉDIAIRE DE SA CIA,

A ADMIS QU’IL NE PERMETTRA PAS LA « SUBVERSION » DES PEUPLES AUTOCHTONES À TRAVERS LE CONTINENT, CE QUI METTRAIT EN DANGERLES SINISTRES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE DANS LA RÉGION.

LE PRÉSIDENT CHILIEN (PSEUDOSOCIALISTE), RICARDO LAGOS,

RESPECTE CETTE DIRECTIVE AU PIED DE LA LETTRE

EN RÉPRIMANT NOS FRÈRES MAPUCHES

QUI REVENDIQUENT LEURS TERRES.

AGRUPACION GALVARINO

DU CHILI À MONTRÉAL agalvarino@hotmail.com

RÉSEAU DES AMIES DES PRISONNIÈRES POLITIQUES

SECTION MONTRÉALpresas.politicasc@inquilino.zzn.com

JUIN 2001